Recherche
Participez à l'info.tv

Vous êtes témoin d'évènements, envoyez-nous vos vidéos, photos, articles !
Publicité
pub
Newsletter
Restez informé de nos derniers reportages.
Inscrivez-vous !
OK
Réseaux sociaux
Vous pouvez aussi suivre toute notre actualité sur nos pages Facebook et Twitter.
 

Tchad

A savoir sur le Tchad

Langue officielle Français, Arabe
Capitale
N’Djamena
Président de la République Idriss DEBY ITNO (depuis décembre1990)
Premier ministre Kalzeubé PAYIMI DEUBET 
Indépendance France 11 août 1960
Population (2013) 12,2 millions d’habitants
Monnaie Franc CFA (XAF - 100 FCFA = 0,15 euro )
PIB (DGT 2013)    12,9 Md USD
IDH (2014 PNUD) 0,34  184ème rang sur 187

 

Le Tchad est un pays d'Afrique centrale sans accès à la mer, situé au sud de la Libye, à l'Est du Niger et du Nigeria, au nord du Cameroun et de la République centrafricaine et à l'ouest du Soudan.
Géographiquement et culturellement, le Tchad constitue un point de passage entre l'Afrique du Nord et l'Afrique noire. Avec une superficie de 1 284 000 km2, il est le cinquième pays le plus vaste d'Afrique.

Le Tchad se divise en trois grands ensembles géographiques : du nord au sud, on trouve successivement une région désertique, un espace semi-aride, puis la savane soudanaise. Le lac Tchad, qui donne son nom au pays, est son principal plan d'eau ; le point culminant du pays est l'Emi Koussi (3415 m), dans le massif du Tibesti.

Situation économique
Aux trois-quarts rural, supportant de fortes disparités de développement entre villes et campagne, le Tchad est un pays affecté de fragilités structurelles. Il fait partie des pays pauvres très endettés (PPTE) et, à ce titre, bénéficie de plusieurs aides et crédits des bailleurs de fonds garantis sur les recettes pétrolières.

Jusqu’au début des années 2000, l’économie reposait principalement sur l’agriculture (coton, arachide, élevage bovin) et le commerce, l’industrie manufacturière n’occupant qu’une part marginale.

En 2003, le Tchad a rejoint les pays producteurs de pétrole avec la mise en service de l’oléoduc Tchad-Cameroun. Le secteur industriel est en cours de renforcement et de diversification avec la réalisation plus ou moins achevée de projets financés par l’Inde (filature, assemblage de tracteurs, tréfilerie, usine de jus de fruits, …) et l’impact des deux unités de production livrées par la Chine (cimenterie de Baoré et raffinerie de Djarmaya).

Les explorations menées par le consortium pétrolier sino-tchadien (CNPC) et le lancement des travaux d’exploitation (nouveau champ pétrolifère de Mongo et construction d’un pipe-line de 300 km vers la future raffinerie) pourraient inverser la baisse observée de la production, de même que la mise en production des champs de Badila et Mangara, opérés par le canadien Griffiths.

Le Tchad espère le triplement de la production du pétrole de son pays à partir de 2015. L’entrée en production d’un champ pétrolier à proximité du lac Tchad nourrit un tel optimisme.  Le pays du Sahel pourrait atteindre la barre des 200 000 barils / jour en 2014, puis dépasser le cap des 300 000 en 2015.

La performance macroéconomique  continue à être stable en 2014, avec une légère accélération de la croissance économique. La croissance du PIB serait de l’ordre de 9 % en 2014, contre  3,9 % en 2013.
Le Tchad cherche a chercher à développer son tourisme à partir de Faya-Largeau, l'une dès plus grande oasis au monde, point de départ de grand trek dans la région du Bourkou et des montagnes du Tibesti. Avec un soutien financier de la part du gouvernement tchadien, un premier vol civil international s'est posé en février 2012 à Faya-Largeau,  d’ordinaire utilisée par les Transall de l’armée française. Malgré que cette région semble être un îlot de stabilité relative sur une latitude sinistrée, la saison 2015 n'aura peut-être pas lieu, faute de touristes français qui ne veulent prendre aucun risque. Une épreuve pour la région apaisée.
Les indicateurs  de la dette publique du Tchad sont restés relativement stables au cours des dernières années. Le risque de surendettement reste élevé.

Situation sociale
L’instabilité au Darfour (Soudan), au Soudan du Sud, en Libye, en République centrafricaine (RCA) et au nord du Nigéria a provoqué un afflux plus important de réfugiés et de déplacements internes de ressortissants civils.  Classé par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) au second rang des pays africains comptant le plus de réfugiés, le Tchad en abrite actuellement plus de 650 000, dont plus de 359 000 en provenance du Soudan, 106 650 de la RCA, et des milliers en provenance du Nigéria qui fuient la menace de Boko Haram. Avec l’aide de la communauté internationale et des pays concernés, le Tchad tente de faire face à cette situation d’urgence.

Enjeux de développement
Le pays est classé 184e sur 187 selon l’indice de développement humain du PNUD en 2014. Malgré l’amélioration de la scolarisation et de l’accès à l’eau potable, de nombreux Tchadiens subissent toujours de privations et la plupart des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ne seront pas atteints d’ici 2015. Entre 2003 et 2011, le Tchad a enregistré des progrès modérés mais significatifs sur le plan de la réduction de la pauvreté, avec un taux de pauvreté en baisse de 55 % à 47 %.