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Unesco: le Parc national de la Comoé retiré de la liste du patrimoine en péril

Unesco: le Parc national de la Comoé retiré de la liste du patrimoine en péril

4 juillet 2017. Le Comité du patrimoine mondial de l'Unesco a décidé mardi de retirer de la liste des sites en péril le Parc national de la Comoé en Côte d'Ivoire en raison de "l'amélioration de l'état de conservation de la faune et de son habitat". 

Le Comité, réuni depuis dimanche à Cracovie, dans le sud de la Pologne, a salué "les efforts déployés par la Côte d’Ivoire pour lutter contre le braconnage des animaux sauvages", selon un communiqué de l'Unesco.

"Des espèces emblématiques du Parc national de la Comoé que l’on pensait disparues, comme l'éléphant et le chimpanzé, se régénèrent. Les habitats connaissent par ailleurs un très bon niveau de conservation. De fait, les objectifs fixés en matière de conservation de la faune ont été atteints, voire dépassés", précise le communiqué.

Le parc de la Comoé, dans le nord-est de la Côte d'Ivoire, est l'une des zones protégées les plus vastes de l'Afrique de l'Ouest. Inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1983, le site a été ajouté à la Liste du patrimoine en péril en 2003 en raison du braconnage pratiqué sur le site, du surpâturage par les grands troupeaux de bétail et de l’absence de mécanisme de gestion efficace.

Le comité examine dans les premiers jours de sa 41e session l'état de conservation des biens déjà sur la liste. Les débats sur les nouvelles nominations vont se tenir entre le 7 et le 9 juillet. 

La vieille ville d'Hébron (en raison du différent israélo-palestinien) et la forêt polonaise de Bialowieza (les écologistes accusent le gouvernement d'abattre massivement des arbres) sont les deux dossiers épineux à traiter. 

Sept sites naturels, 26 culturels et un site mixte pourraient rejoindre les 1.052 autres qui bénéficient déjà du statut reconnaissant leur "valeur universelle exceptionnelle", à préserver absolument.

L'inscription sur cette liste, flatteuse pour l'orgueil national, peut doper la fréquentation touristique, faciliter les aides financières mais aussi engendrer polémiques nationales et frictions diplomatiques.

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