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Côte d'Ivoire: Alpha Blondy appelle à une "amnistie générale"

Côte d'Ivoire: Alpha Blondy appelle à une

15 juin 2017. La star ivoirienne du reggae Alpha Blondy a appelé mercredi à "une amnistie générale" et à la libération de tous les prisonniers détenus dans le cadre de la crise post-électorale de 2010-2011 en Côte d'Ivoire, en estimant que le pays vit un "traumatisme".

"La réconciliation en Côte d'Ivoire ne peut se faire qu'à travers une amnistie générale qui serait un acte politique courageux", a déclaré le reggaeman aux millions d'albums vendus dans un entretien à l'AFP.

"Actuellement il y a comme un traumatisme qui sévit parmi tous les Ivoiriens, même chez les politiques. Ce traumatisme c'est la peur de la guerre qu'ils ont déjà vécue. Aujourd’hui c'est cette peur qui fait qu'on a du mal à poser un acte politique courageux", a affirmé le chanteur. "Libérez Simone Gbagbo!", l'ex-première dame ivoirienne qui purge une peine de 20 ans de prison pour atteinte à la sûreté de l'Etat, "et tous les autres prisonniers politiques", a demandé l'artiste sanglé dans un ensemble boubou vert-blanc et coiffé d'un bonnet aux couleurs rouge-jaune-vert des Rasta. Pour lui, "les politiciens ivoiriens se sont amusés à se faire peur. Ils ont agrandi le fossé entre les uns et les autres". 

Le chanteur de Brigadier Sabari ou Sweet Fanta Diallo les invite "à se débarrasser de leur étiquette et trouver ensemble une solution comme la libération et l'amnistie de tous les prisonniers". Ces politiciens devraient "encourager M. Ouattara qui lui aussi est parmi les traumatisés afin que la Côte d'Ivoire retire sa plainte contre MM. Gbagbo et Blé Goudé. Car à la CPI (la Cour pénale internationale) c'est le procès de la Côte d'Ivoire, de la famille politique ivoirienne qui va mal et non celui de Gbagbo et Goudé" a-t-il souligné.

En fait, c'est la CPI qui a ouvert une enquête à la suite des violences post-électorales en Côte d'Ivoire, et, ensuite, Abidjan, signataire du statut de Rome, a livré Gbagbo et Blé Goudé à la Cour internationale.

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