Algérie : Prix des carburants, équilibrer l'offre et la demande

18 août 2015 : Trouver l'équilibre nécessaire entre l'offre et la demande sur le prix du pétrole, c'est l'objectif recherché par l'Algérie en impliquant les pays non membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Pour rappel, tout ce qui tourne autour des négociations avec les sociétés pétrolières concernant la production de pétrole, le prix du pétrole ainsi que les futurs droits de concessions est mené par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), en anglais Organization of Petroleum Exporting Countries (OPEC).
Salah Khebri, le ministre algérien de l’Énergie, a en tout cas exprimé ce souhait en soutenant que l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) toute seule n'est pas à mesure de réaliser et de pérenniser l'équilibre visant à rendre le niveau des prix du pétrole plus stables.
Face à l'effondrement des prix du pétrole, l'Algérie à elle seule ne peut rien non plus. Il faudra nécessairement un travail consensuel au sein de cette organisation intergouvernementale qu'est l'OPEP.
L'accord nucléaire prévu l'année prochaine entre l'Iran et les pays occidentaux laisse planer une perspective d'effondrement important des prix des produits pétroliers car la fin de l’embargo sur ce pays aura d'importantes conséquences sur les cours du pétrole.
Les exportations Iraniennes progresseront certainement de près de 17 milliards de dollars en 2016 (3,5% du PIB) pour aboutir à une croissance passant à 5% en 2016 contre 3% en 2015.
Déjà, les experts du secteur ont constaté des fluctuations assez sérieuses du marché du pétrole au niveau international puisque les prix du baril de pétrole oscille autour de 47 dollars américain, soit le deuxième effondrement des prix en l'espace d'une année.
A ce niveau du prix du baril, nous pouvons constater que les cours du pétrole sont à leur plus bas niveau depuis la crise financière internationale de 2009 et les perspectives à venir ne sont pas du tout réjouissantes pour les pays producteurs de pétrole car la chute libre amorcée au mois de juin 2014 risque de continuer.